J'essaie de suivre au mieux l'évolution de tes aventures outre-atlantique. Si je n'ai pu poster que peu de commentaires jusqu'à aujourd'hui, c'est à cause d'un manque cruel de temps. Cette semaine par exemple, je lutte entre le TOEIC et le "grand écrit"... Peut être que cet examen de l'école te dit quelque chose... ton frère a dû sûrement t'en parler fut un temps, pas si lointain d'ailleurs.
Mais revenons à toi. Te lire est depuis le début un véritable plaisir. C'est une bouffée d'air frais. Tes écrits nous donnent accès au plus profond de tes sentiments. On navigue de lignes en lignes, avec la frustration et l'excitation constante de vouloir en permanence découvrir la suite. Je suis soufflé par la capacité que tu as à retranscrire tes émotions, tes ressentis. Tu décris ce que tu vis avec une force rare. On a l'impression de voir à travers toi. Tes yeux nous servent de feuille de route, et c'est bien là l'objectif du blog, non? En tout cas, tu en deviens presque un livre ouvert...
J'ai du mal à réaliser quelle doit être la puissance des moments passés là bas. Mon expérience passée me permet juste d'appréhender cette remise en question constante que l'on développe comme pour mieux légitimer notre présence loin de chez soi. Je pense aussi pouvoir effleurer la douleur de ce combat intérieur incessant que l'on mène contre son "moi intérieur". Et quid de ce subtil et étrange mélange de solitude, de partage, de joies, de déprime, de liberté, d'enfermement...
Bien entendu, ce voyage te marquera à vie. Mais la force d'un grand homme tel que toi, c'est de pouvoir déjà en ressentir les effets d'apprentissage. De savoir prendre suffisamment de recul pour s'évader de l'espace et du temps.
Comme j'aimerais partager physiquement ce que tu vis actuellement. Si tu as eu le courage de prendre ta liberté, pour le moment, de mon côté, le système m'enferme toujours un peu plus. J'ai choisi bien sûr. Totalement, je ne pense pas. Quoique l'on fasse, il y a toujours des forces externes qui s'érigent comme des barrières, des contraintes. Sa liberté se résume d'après moi, plus en une gestion de ces contraintes, qu'à un choix dénué de toutes orientations.
J'imagine que tu ne reviendras pas pour Noël... cela me fait penser que je n'ai aucune idée de ta date de retour potentielle... Tiens moi au courant à l'occasion si cela ne t'ennuies pas.
Qu'en est-il de ta petite famille? Tout le monde va bien? Je l'espère...
Je t'embrasse bien fort, je te quitte sur ces mots d'espoirs.
Tes photos font réver. Quel plaisir de lire les quelques lignes de François. Vous avez tous les 2 une belle façon d'écrire et la même capacité(courage même) à exprimer vos émotions.
François tes commentaires me font chaque fois regretter de ne pas avoir pu t'embarquer toi et certains autres dans cette aventure. Il y a tant à dire mais je pense que tu en as cerné l'essentiel... Je suis content que vous appréciez ce que j'écris. J'essaye de ne pas tricher, de ne pas enjoliver ou me faire passer pour un martyre. Il y a des jours où j'aurais envie de tout plaquer et rester ici, d'autres où je passe 2 heures à regarder les promos sur les billets d'avion pour rentrer. C'est comme ça, c'est une gymnastique que j'ai appris à appréhender. C'est des fois un jeu, des fois un supplice.
S'il n'a pas été facile de partir je pense maintenant pouvoir dire que le plus dur était la préparation du voyage, psychologiquement parlant. A ce moment là on cherche dans chaque chose un prétexte pour penser qu'on ne se trompe pas, jusqu'à se persuader qu'on a raison même quand il est évident qu'on se voile la face.
Chaque pas dans ce voyage détruit les certitudes et les illusions de l'année passée à le préparer. C'est à la fois difficile à vivre et en même temps tellement constructeur.
Je pense qu'il était temps que j'arrête de foncer tête baissée avec la certitude que j'étais capable de tout réussir sans avoir à regarder en arrière. Mais je pense que nous n'avons pas tous besoin de faire cette remise en question.
A ta manière tu as vécu quelque chose de difficile au moment du bac et la remise en question qui en a découlé fait qu'aujourd'hui tu es quelqu'un de brillant dans ce que tu fais. Il n'est parfois pas nécessaire de faire des milliers de kilomètres pour savoir où l'on doit aller.
Merci pour ton message en tout cas, j'aimerai que tous les commentaires soient aussi complets !
Courage pour ton année, je suis de toute façon persuadé que tu réussiras.
Bisous l'ami, prends soin de toi, et pour mon retour, j'espere avant les prochaines vacances d'été, histoire de pas prendre l'électrochoc du changement de climat ;)
Bonsoir (bonjour?) mon cher Nico...
RépondreSupprimerJ'essaie de suivre au mieux l'évolution de tes aventures outre-atlantique. Si je n'ai pu poster que peu de commentaires jusqu'à aujourd'hui, c'est à cause d'un manque cruel de temps. Cette semaine par exemple, je lutte entre le TOEIC et le "grand écrit"... Peut être que cet examen de l'école te dit quelque chose... ton frère a dû sûrement t'en parler fut un temps, pas si lointain d'ailleurs.
Mais revenons à toi. Te lire est depuis le début un véritable plaisir. C'est une bouffée d'air frais. Tes écrits nous donnent accès au plus profond de tes sentiments. On navigue de lignes en lignes, avec la frustration et l'excitation constante de vouloir en permanence découvrir la suite. Je suis soufflé par la capacité que tu as à retranscrire tes émotions, tes ressentis. Tu décris ce que tu vis avec une force rare. On a l'impression de voir à travers toi. Tes yeux nous servent de feuille de route, et c'est bien là l'objectif du blog, non? En tout cas, tu en deviens presque un livre ouvert...
J'ai du mal à réaliser quelle doit être la puissance des moments passés là bas. Mon expérience passée me permet juste d'appréhender cette remise en question constante que l'on développe comme pour mieux légitimer notre présence loin de chez soi. Je pense aussi pouvoir effleurer la douleur de ce combat intérieur incessant que l'on mène contre son "moi intérieur". Et quid de ce subtil et étrange mélange de solitude, de partage, de joies, de déprime, de liberté, d'enfermement...
Bien entendu, ce voyage te marquera à vie. Mais la force d'un grand homme tel que toi, c'est de pouvoir déjà en ressentir les effets d'apprentissage. De savoir prendre suffisamment de recul pour s'évader de l'espace et du temps.
Comme j'aimerais partager physiquement ce que tu vis actuellement. Si tu as eu le courage de prendre ta liberté, pour le moment, de mon côté, le système m'enferme toujours un peu plus. J'ai choisi bien sûr. Totalement, je ne pense pas. Quoique l'on fasse, il y a toujours des forces externes qui s'érigent comme des barrières, des contraintes. Sa liberté se résume d'après moi, plus en une gestion de ces contraintes, qu'à un choix dénué de toutes orientations.
J'imagine que tu ne reviendras pas pour Noël... cela me fait penser que je n'ai aucune idée de ta date de retour potentielle... Tiens moi au courant à l'occasion si cela ne t'ennuies pas.
Qu'en est-il de ta petite famille? Tout le monde va bien? Je l'espère...
Je t'embrasse bien fort, je te quitte sur ces mots d'espoirs.
Prends bien soin de toi.
Mon Nico,
RépondreSupprimerTes photos font réver.
Quel plaisir de lire les quelques lignes de François. Vous avez tous les 2 une belle façon d'écrire et la même capacité(courage même) à exprimer vos émotions.
Merci à tous les 2
Maman
François tes commentaires me font chaque fois regretter de ne pas avoir pu t'embarquer toi et certains autres dans cette aventure.
RépondreSupprimerIl y a tant à dire mais je pense que tu en as cerné l'essentiel...
Je suis content que vous appréciez ce que j'écris.
J'essaye de ne pas tricher, de ne pas enjoliver ou me faire passer pour un martyre. Il y a des jours où j'aurais envie de tout plaquer et rester ici, d'autres où je passe 2 heures à regarder les promos sur les billets d'avion pour rentrer.
C'est comme ça, c'est une gymnastique que j'ai appris à appréhender. C'est des fois un jeu, des fois un supplice.
S'il n'a pas été facile de partir je pense maintenant pouvoir dire que le plus dur était la préparation du voyage, psychologiquement parlant. A ce moment là on cherche dans chaque chose un prétexte pour penser qu'on ne se trompe pas, jusqu'à se persuader qu'on a raison même quand il est évident qu'on se voile la face.
Chaque pas dans ce voyage détruit les certitudes et les illusions de l'année passée à le préparer. C'est à la fois difficile à vivre et en même temps tellement constructeur.
Je pense qu'il était temps que j'arrête de foncer tête baissée avec la certitude que j'étais capable de tout réussir sans avoir à regarder en arrière.
Mais je pense que nous n'avons pas tous besoin de faire cette remise en question.
A ta manière tu as vécu quelque chose de difficile au moment du bac et la remise en question qui en a découlé fait qu'aujourd'hui tu es quelqu'un de brillant dans ce que tu fais.
Il n'est parfois pas nécessaire de faire des milliers de kilomètres pour savoir où l'on doit aller.
Merci pour ton message en tout cas, j'aimerai que tous les commentaires soient aussi complets !
Courage pour ton année, je suis de toute façon persuadé que tu réussiras.
Bisous l'ami, prends soin de toi, et pour mon retour, j'espere avant les prochaines vacances d'été, histoire de pas prendre l'électrochoc du changement de climat ;)